Les fermetures lors de tempêtes : l'effet boule-de-neige
Il y a de ces mystères qui ne seront jamais expliqués. Le secret de la Bleue, du PFK et de la Caramilk. En passant, n'essayez surtout pas de percer ces trois secrets en même temps parce que ça ne sera pas beau de la fond de vos chiottes tantôt. Non, non, je ne parle pas du tout en connaissance de cause...
Il y a un autre mystère inexpliqué : lors d'une tempête de neige, quelqu'un peu m'expliquer pourquoi on attend que tout le monde soit déjà au travail pour décider de tout fermer? Parce que le voisin moumoune a décidé que c'était la tempête du siècle?
La tempête d'aujourd'hui (vendredi 1er mars 2007) ne fera pas exception : à midi, on décide de tout fermer en même temps. Tout le monde dans le trafic, allez! Les autobus scolaires pactés de petits mausus, leurs parents qui courent de tous les bords, se préparant à la semaine de relâche. Allez-y, retournez chez vous dans le pire du pire de la tempête, allez-y tous en même temps, garochez-vous la tête première dans le pire de la tempête!
Le pire dans tout ça, c'est qu'avoir laissé la journée (et la tempête) se passer (surtout pour tous les élèves de ces commissions scolaires qui ont décidé de fermer l'école vers 10 h), et d'avoir laissé tomber ces quasi insignifiants six petits pouces de neige, on serait tous rentrés du travail, quelque part entre 16 et 18 heures, et la chaussée aurait déjà été deux fois mieux.
À la radio, à midi, on entendait : "N'utilisez la route qu'en cas de nécessité majeure!"
Aller rejoindre ma blonde sous les draps ce vendredi après-midi aura été un cas de nécessité majeure.
C'est quoi le rapport de la photo? Ça fait partie de ma petite leçon de vocabulaire du jour : ne pas confondre la gadoue (slush ou marde blanche brunie et salée) avec Agadou, la chanson qui, pendant que vous déblaierez votre entrée, va vous rester en tête pendant deux jours en tête à partir de... MAINTENANT!