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Frédaction
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21 février 2007

La politique et le hockey

Je n'ai pas suivi grand-chose de la politique depuis que je suis sorti de l'université, soit il y a deux ans, au printemps 2005. Pourtant, le sujet m'intéresse toujours. J'aime bien en discuter, mais pas trop, les trois quarts de mes amis n'ayant pas les mêmes opinions que moi, avec leurs idées modernes rétrogrades (J'écris juste ça pour les faire réagir, j'espère que je ne perdrai pas ma license du CRTC à cause de ça).

Changement radical de sujet, comme de parler du prochain party avec la gang en plein salon funéraire...

Quand je suivais le hockey étant plus jeune, je prenais pour les Canadiens. Et puis là, les Canadiens je m'en sacre un peu plus qu'avant. Même chose pour la politique : quand j'étais cégépien, bien j'étais plutôt péquistes et mes amis pensent que c'est parce que nos professeurs nous lavaient le cerveau. Peut-être bien. Sauf que peu d'entre eux admettent se faire laver le cerveau par la radio de Québec depuis dix ans.

Qu'importe. À la fois avec le recul nécessaire du journaliste en herbe que j'étais et le désabusement total, j'ai abandonné l'idée de m'identifier à un parti quelconque, au point de  ne plus rien espérer d'aucun parti politique.

Le rapport avexc le hockey?  Quand les Canadiens se sont mis à devenir pourris, je me suis mis à ne plus suivre le hockey. Quand le PQ est tombé en panne d'idées, je me suis désintéressé de la politique. Il ne faut pas oublier que les Nordiques étaient encore plus pourris que nos Canadiens des dernières années, alors loin de moi l'idée de m'identifier à un autre parti.

Par contre, j'ai repris goût au hockey. Par intérêt personnel. Parce que je participe à un pool avec des amis.

Par contre, je reprends goût à la politique. Par intérêt personel. Parce que je me demande quand même si je vais contribuer un peu moins d'impôts sur ma paie.

Blasé, complètement blasé. Le libre-échange mondial. Des entreprises qui ferment. Abandonner la production de masse au profit d'un pays communiste totalitaire. Le libre-échange avec un pays communiste totalitaire. S'adapter. Favoriser la production sur mesure à valeur ajoutée. D'autres entreprises qui ferment. Toujours la faute des syndicats. Toujours la faute des patrons. Toujours la faute des autres.

Toujours la faute des politiciens trop ou pas assez socialistes ou trop ou pas assez capitalistes.

Juste pas assez anarchistes. Live and Let Die. C'est pour ça que la politique ne m'intéresse plus autant qu'avant parce que même les politiciens de salons, même ceux de la Beauce la plus profonde d'où je provient et où je vis, pensent avoir la solution à tous les problèmes du Québec.

Mais personne ne pense à vraiment, mais vraiment connaître la réalité de la situation. Chercher le vrai, en ne se basant pas sur l'opinion de personne, et surtout pas la mienne je vous prie, mais sur des statistiques, par exemple.

Et là je reviens au hockey. Avec des statistiques, on peut en prédire des choses, si la tendance se maintient. Par exemple, le Canadien n'est vraiment pas parti pour faire les séries, si la tendance se maintien.

Alors, aujourd'hui, je regarde un match de hockey juste pour le plaisir de voir un beau tir sur réception, un arrêt incroyable ou une bonne bagarre bien virile. uste pour l'amour du hockey, pas par partisanerie

Alors aujourd'hui, je regarde la politique juste pour le trill de voir un bon débat et par curiosité. Le reste je m'en fous; de toute façon, je suis un journaliste dans l'âme. Et un cuirieux, un Socrate qui aime se questionner et questionner le monde, se connaître et connaître le monde. Connais-toi toi-même...

Ce n'est pas demain que les Canadiens vont gagner la coupe Stanley. Mais mausus que j'aime ça voir un tir sur réception de Sheldon Souray, quoi que ça soit un gros cône orange défensivement. Je me demande s'il va être échangé, comme certaines rumeurs le prétendent.

Qu'importe. Les séries approchent et je ne pense pas que ça va changer quoi que ce soit. Les élections aussi. J'espère qu'il ne s'agira pas des élections les plus plates de l'histoire du Québec, comme je le ressens. C'est donc à nous, citoyens, de les rendre vivantes et de participer au débat, peu importe la profondeur de notre dégoût.

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