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Frédaction
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24 décembre 2007

Mon anti-wishlist de Noël

J’ai pensé faire un worst of des cadeaux que j’aimerais recevoir à Noël. J’ai classé ledit palmarès du moins pire au pire. Sautons dans le vif du sujet :

10. Des élections.

Parce qu’à un moment donné cet automne, Mario Dumont était bien parti pour nous en donner. Ses députés se disaient prêts pour des élections. On n’a pas vécu ça souvent, mais ça doit être ordinaire de passer le Temps des Fêtes avec des pancartes électorales accrochées à travers sapins, lumières et guirlandes de Noël. Et puis, Mario Dumont risque de se calmer pour quelques mois avec ses élections, lui qui vient de terminer bon dernier dans les plus récents sondages.

9. Un DVD ou un CD quelconque.

J’ai bien de la misère d’aimer recevoir des DVD ou CD en cadeaux, sauf bien sûr ceux d’artistes que j’aime vraiment ou que je souhaite vraiment encourager. C’est si facile pour moi de me graver à peu près n’importe quoi quand je peux les avoir tous gratos en les piratant tout simplement. En plus d’être économique, je me sauve le trafic et d’autres traditions du Temps des Fêtes, soit le plaisir du stationnement au centre d’achat et la file d’attente à la caisse du magasin.

8. Une cravate.

Un cadeau de Noël classique qui ne se démode malheureusement pas. J’espère que mes futurs enfants ne me feront jamais ce coup-là, surtout que je porte la cravate deux fois par année.

7. Du chocolat.

On se bourre tellement pendant les Fêtes et tout le monde ou presque prend la résolution de faire attention à sa ligne à compter du premier janvier alors, s’il vous plaît, pensez à ceux qui recevront ce cadeau avant de leur donner du chocolat ou un quelconque autre plaisir coupable gustatif.

6. Le DVD des Têtes à Claques.

C’est tellement pourri. J’avoue, j’ai toujours le goût d’aller visionner le nouvel épisode des Têtes à Claques quand il sort en ligne, mais trois fois sur quatre, je ne ris pas pantoute. Le seul talent que ce gars a n’est pas artistique ni humoristique ni technologique, mais commercial. Là-dessus seulement je peux lui dire : «Bravo mon gars, malgré toute la panoplie d’humoristes pourris au Québec qui vivent de leur supposé talent pour faire de l’humour absurde, t’as réussi à sortir quelque chose d’aussi nul qu’eux et à le commercialiser!» Et puis j’ai fait comme bien des gens, je me suis ramassé une copie piratée dudit DVD que je vais montrer aux mononcles et matantes pendant les Fêtes, avant que je ne laisse s’empoussiérer au fond de ma pile de disques.

5. Le livre La vie rêvée de Jérémie.

Je me promenais au Zellers dès le début du mois de novembre quand j’ai vu une horreur intentionnellement bien mise en évidence que je n’ai pas osé toucher, soit un livre au titre qui dit tout : ouache et beurk!

4. Un T-Shirt avec la face de la petite Cédrika Provencher recherchée.

Je ne crois pas qu’une telle chose existe, mais j’espère que je n’ai pas donné d’idée à son père. Cette histoire d’enlèvement est inacceptable, mais sa médiatisation est encore pire! Claude Poirier et ses histoires, chu pu capable! L’expression « La petite Cédrika Provencher » sortant de la bouche du négociateur me tape sur les nerfs! Bon, bon, bon… Pour vous prouver ma bonne fois, je vais vous placer la bannière de la petite Cédrika. En cliquant sur le lien pour vous rendre au site, vous pourrez y vérifier le chronomètre en jours/heures/minutes/secondes de sa disparition… En passant «porté disparu» devrait s'écrire «portée disparue», si on l'accorde avec la petite Cédrika. Aussi, «L'avez-vous-vu» devrait s'écrire «L'avez-vous vue».

Cédrika Provencher, aidez-nous à retrouver la fillette de 9 ans !

3. L’album du petit laid qui ressemble à Daniel Boucher, c’est-à-dire Francis Bernier.

Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il a fait L’École des Fans, qu’il a chanté avec Celine (j'insiste sur le pas d'accent sur le e de Celine) et qu’il vient de lancer un album. C’est dommage, surtout pour un enfant, mais sa maudite face me r'vient pas pantoute. Je trouve qu’il ressemble à Daniel Boucher, en plus. C’est surtout que je hais les enfants-artistes. Ben, je ne les déteste pas personnellement, juste la machine derrière eux. Une forme d’exploitation moderne et soft des enfants.

2. Un article de Noël.

Mais pitié! Quand on est le 23-24-25 ou plus tard encore, on s’en sacre de recevoir des décorations de Noël… En tout cas moi oui, mais peut-être pas ma blonde, qui tripe tellement déco… En plus quoi de plus prétentieux que de donner un article de décoration? À mon avis, c’est dire : «Tiens, voilà ce que j’ai acheté, je trouve ça beau, je te le donne, et je suis mieux de le revoir dans ton salon à ma prochaine visite sinon à l’instant même où tu le déballe!» Ben non, j’exagère; j’achète moi-même des trucs de décoration en cadeau de temps en temps… Mais la prudence est de mise!

1. Un CD de musique de Noël.

À mon pas toujours humble avis, le meilleur moyen pour savoir si un artiste a atteint le point de non-retour en matière de quétainnerie, c’est de vérifier s’il a déjà produit un album de Noël. Le cas échéant, ledit artiste est encore réchappable…

En passant, un Joyeux Noël et une Bonne Année aux 450 surfeurs différents qui sont passés visiter mon blogue depuis sa création, c'est-à-dire il y aura onze mois demain le 25 décembre.

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Commentaires
M
Ok. Je l'admets. Je suis probablement une bitch finie pour ça... mais ça m'a fait pleurer de rire....<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=p5G2dYe2vgs<br /> <br /> J'ai découvert ça à cause de ton billet, alors je t'en tiens responsable. ;o)<br /> <br /> C'est une toune de Tabra... ça vaut la peine d'attendre que Lapointe embarque à la fin.<br /> <br /> hahahahahahahaha.
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